A propos de musique et de culture.

 

           Je me suis encore laissé piéger. Je devrais le savoir, pourtant depuis le temps ! Non, le sujet me tenant à cœur, je me suis laissé allé à tenter de dire ce que j’en pense et tout le monde (ou presque) m’a cloué au mur, éventuellement sans me laisser terminer ma péroraison.

Le sujet tournait autour de la musique et de la télé réalité. En résumé, j’ai dit que c’était le triomphe de la médiocrité. Pan ! Tollé général. Et le plus drôle, c’est que ce sont, sans doute, les moins concernés qui comprenant (eux) ce que je disais, me sont tombés dessus.

Alors, voilà. Je vais tenter d’exprimer ma pensée sur la chose.

La musique médiatique et commerciale, ça existe. Le nier, serait absurde. C’est un phénomène social important. Très nombreuses sont les personnes qui ne connaissent de musique que celle là. Ce qui m’ennuie, c’est qu’il est de bon ton de laisser penser que c’est la plus intéressante, voire la seule. Là, je pense que c’est un mensonge délibéré. Il y a aussi toutes les musiques ethniques et populaires qui, sur la planète ont une certaine présence. Mais celles là, il ne faut pas en parler ni bien sûr les faire entendre. Il faut avouer qu’elles ne rapportent pas beaucoup de dividendes. Il y a aussi les musiques savantes (ou élaborées, ou novatrices). Là non plus, il ne faut pas en parler. C’est vieux, c’est moche, c’est dépassé (comme s’il n’y avait pas de musique savante d’aujourd’hui). Mais, de toutes façons, il faut bien reconnaître que le plus infâme des lauréats de télé réalité, c’est tellement supérieur à Mozart !

La musique médiatique et commerciale, il faut que cela existe. Et là, je suis sérieux. C’est, je pense, une première marche sur laquelle va pouvoir s’appuyer tout le reste. Je vais prendre deux comparaisons. Le football. C’est parce qu’il y a des centaines de milliers de gamins qui jouent au ballon devant leurs maisons qu’il peut y avoir des clubs. C’est parce qu’il y a des milliers de clubs qu’il peut y avoir une première division et c’est parce qu’il y a une première division appuyée sur une base aussi vaste qu’il peut y avoir de temps à autre un Zidane. Ce sont les Zidane que l’on admire mais Zidane tout seul ne peut pas exister. Il est le sommet d’une pyramide très solide qui peut monter d’autant plus haut que sa base est plus large. Autre comparaison, la peinture. Il y a les peintres du dimanche. Parmi eux, certains vont vouloir approfondir la chose et aller à une école ou une association. De là, on imaginera des formations plus approfondies puis des salons desquels sortiront de temps à autre un Raphaël ou un Delacroix ou un Kandinsky. Ce sont les Raphaël, Delacroix et Kandinsky que l’on admire mais sans peintres du dimanche, pas de Kandinsky.

Pour ce qui est de la musique, je pense que c’est la même chose. Sans base, pas de sommet. Bon, je laisse de côté les gens qui chantent dans leur baignoire, mais dès que l’on commence à vouloir faire un petit quelque chose, c’est très bien. Cela permettra de jeter les fondations d’une vaste pyramide aux sommets escaladant les nuées. Bah non. Là, curieusement, les gens qui sont allés au conservatoire, qui ont une technique fracassante et, une culture générale éblouissante, il ne faut surtout pas les admirer. La seule chose devant laquelle il faut se pâmer, c’est le niveau de base. C’est comme si l’on admirait en football uniquement les équipes de quartier (dont j’ai déjà dit l’importance dans la structure générale) ou, en peinture, l’association des joyeux pinceaux de village en refusant absolument tout ce qui est au dessus.

Pendant que j’y suis, il faut noter que pour ce type de musique, on ne s’intéresse qu’à des chanteurs… Ah bon ? Le guitariste qui est derrière et qui, lui, sait jouer de son instrument, c’est un sous fifre ? Oui, oui ! C’est comme ça. C’est le chanteur qui compte. La chanson qu’il interprète, elle a bien été composée par quelqu’un et les paroles, elles ont aussi un auteur ? Sans importance. On doit donc en conclure que le chanteur est tellement important que quoi qu’il chante, c’est sublime. Il est amusant de remarquer que dans la musique dite « classique » c’est le contraire. L’interprète a certes de l’importance, mais ce qui compte, c’est d’abord et avant tout le compositeur. On dit : « J’ai entendu le concerto pour violon de Brahms ». Joué par qui ? « Je n’en sais rien, je ne le connais pas. Mais c’était remarquable ».

Il s’agit donc de chanteurs. La question se pose : Qu’est-ce qui fait qu’ils sont tellement adulés. Si on le demande, on s’attend à ce que la réponse soit : Il a une voix claire, expressive, étendue, précise, chaude ou cristalline, envoûtante ou exaltée et il possède une agilité vocale étonnante (pour ne pas parler de virtuosité). Et bien, non. La réponse est le plus souvent : Il est beau. La condition nécessaire et suffisante pour être un bon chanteur, c’est d’être beau. A tel point que croisant un bel homme dans la rue, on peut en conclure que c’est  vraisemblablement un chanteur. Réciproquement, un type un peu moche, ça ne peut pas être un bon chanteur.

Est-on tellement sûr que la pensée n’est pas pervertie ? Ne peut-on pas se demander s’il n’y a pas là-dessous une forme de malhonnêteté intellectuelle ? En effet, ne se pourrait-il pas que la manœuvre soit soigneusement orchestrée pour offrir au « peuple » des images de paillette et de gloire auxquelles il peut s’identifier et les utiliser pour se projeter dans un rêve factice. Puisque visiblement un individu peut, sans grande technique, atteindre de tels sommets de célébrité, à quoi cela servirait-il de suivre une formation longue et douloureuse, de lutter pour imposer sa valeur réelle ? Du même coup, le quidam moyen, voire à peine moyen, peut s’assimiler et se sentir l’égal potentiel de la vedette (le vieux truc du rêve américain : n’importe qui peut accéder à n’importe quoi). Dans ce cas, effectivement, on comprend mieux en quoi la beauté standardisée est importante. Qui pourrait s’assimiler à un pauvre garçon chétif et mal bâti ? En quoi pourrait-il attirer les appétences des jeunes filles (et réciproquement). En même temps, celui qui a refusé tout apprentissage, toute formation, toute forme d’entraînement peut se sentir l’égal des autres et n’a plus à rougir de ses incompétences.

Bien sûr, pendant que les gens se passionnent pour cela, ils ne pensent pas à des problèmes d’économie politique, de sociologie ou d’égalité entre les hommes. Plus de revendications puisqu’il suffit d’être dans le système. C’est toujours ça de pris. 

Du pain et du cirque. Le RMI et la « Starac ». Et quand je dis le cirque, c’est le vrai. Chaque semaine, il y a une ou deux mises à mort. Bien sûr, c’est tourné dans l’autre sens. On dit : qui voulez-vous sauver ? Etant entendu que celui que l’on ne sauve pas… Alors, on choisit le plus beau.

A mon avis, ce qui fait la valeur d’un chanteur de variété, c’est essentiellement sa force expressive, son interprétation et son choix de chansons (quand il n’en est ni l’auteur ni le compositeur). Mais là. On demande à ces pauvres diables une interprétation strictement standard et on leur impose des choses vers lesquelles ils n’inclinent pas forcément. Que ce soit un exercice, je veux bien. Mais demandons-leur quand même leur avis et laissons-les utiliser leurs vraies qualités. 

D’autre part, est-on tellement sûr que le choix du lauréat n’est pas soigneusement influencé ? Il faut montrer que tout est possible. Le but de la manœuvre n’est pas que le meilleur gagne. Il faut permettre au plus démuni, même atteints d’une maladie grave ou présentant une disgrâce officielle,  de s’assimiler au victorieux.

Du pain et du cirque !

Maintenant, peut-on dire que les participants à ces jeux sont franchement mauvais, la réponse est à la fois oui et non.

Mauvais… Oui, bien sûr ! Sur le plan de la stricte technique vocale, ils en sont, disons, à un niveau de base amélioré. Ils n’ont jamais fonctionné que par empirisme, par imitation de ce qu’ils entendaient et ils n’entendaient, précisément, que des productions populaires (pour ne pas dire populistes et démagogiques) et commerciales. Ils n’ont la plupart du temps aucune formation musicale (tant sur le plan théorique que technique que philosophique). Comme leur apprentissage se fait par imitation, ils ont tendance à repérer et à reproduire les petits défauts, les tics, les manies, en fait tout ce qui est négatif en pensant que c’est précisément cela qui fait le caractère d’un chanteur. Ce qu’ils réussissent (parce qu’ils réussissent quand même quelque chose), ils l’obtiennent d’une façon totalement intuitive et par hasard. Le plus souvent, ils ne font qu’exploiter sans chercher d’amélioration des dispositions anatomo-physiologiques plus ou moins favorables. Qu’un Zidane ait eu des prédispositions, je veux bien. Mais il a surtout eu des dizaines de milliers d’heures d’entraînement, et un entraînement réfléchi, construit, intelligent, pertinent et efficace. Sans tout cela, il serait resté le petit garçon un peu doué qui joue en bas du bâtiment.

A propos du travail et du don, je ne résiste pas au plaisir de raconter deux anecdotes. D’abord, un jour, un admirateur s’émerveillait devant Jean Sébastien Bach de son don, de son géni. Bach, lui aurait répondu : J’ai beaucoup travaillé dans ma vie et j’estime que quiconque travaillerait autant que moi en arriverait nécessairement où j’en suis arrivé. Pour l’autre, il s’agit du peintre Paul Cézanne. Un jour, il terminait une de ses nombreuses représentation de la montagne sainte Victoire et un disciple présent lui dit : Ah ! Maître, c’est extraordinaire, vous avez peint ce tableau en une heure. Et Cézanne lui aurait répondu : Oui, j’ai mis quarante ans et une heure.

Mais, revenons à nos chanteurs. Je disais précédemment qu’effectivement, ils ne sont pas « bons ». Bah oui, toutes ces préoccupations intellectuelles, ils n’y ont jamais pensé. D’abord parce que personne ne les y a jamais invité et ensuite parce que, souvent, si par hasard ils y inclinaient, on les en a dissuadés en leur affirmant que « les intellectuels ils nous emmerdent ». Je donnerai comme dernier critère de médiocrité un phénomène remarquable. Ils sont suffisamment médiocres pour ne pas s’en rendre compte. Une nouvelle fois, je reprends ma comparaison footbalistique. Le « p’tit gars » qui joue dans sa rue avec des copains et qui est incontestablement le meilleur de la rue se sent nécessairement le roi du monde du foot. Mais, s’il progresse encore un peu et qu’il s’inscrit dans un club, qu’il s’entraîne correctement, qu’il progresse encore, à un moment, il va s’apercevoir que tous comptes faits, il n’est pas si bon que ça. Nos chanteurs de télé réalité n’on pas encore franchi ce seuil. Je le redis, ils sont suffisamment médiocres pour ne pas s’en rendre compte. Allez, encore une fois avec d’autres mots et d’autres images. Ils sont à la musique ce que sont les romans de gare à la littérature et ce que sont les cartes de bonne année aux beaux arts (toutes choses utiles), mais ils ne le savent pas.

Précédemment, je posais la question : peut-on dire que les participants à ces jeux sont franchement mauvais et je constatais que la réponse est à la fois oui et non. J’ai répondu pour « oui ». Voyons maintenant en quoi on peut répondre « non ».

Dans un premier temps, force est de constater que ceux qui se risquent à cet exercice sont ceux qui ont l’impression de pouvoir y réussir, donc d’avoir les prédispositions naturelles déjà évoquées. Ils peuvent cependant se tromper. Ensuite, ce sont ceux qui en ont le goût et le désir et qui donc ont une tendance naturelle à chanter souvent. Ceci les conduit à une forme d’entraînement qui, même s’il n’est pas conduit d’une façon constructive a l’avantage d’exister. Dans un premier temps, certains sont découragés par leur entourage à juste ou à mauvais titre. Mais au bout de quelques années, ceux qui ne se sont pas découragés eux même finissent par posséder outre leurs dispositions naturelles une certaine routine et une certitude farouche.

Pour cette raison, on peut considérer qu’ils sont au dessus de la moyenne de la population. Et même, statistiquement, on peut aller jusqu’au quartile le plus élevé. Ils ont été admis comme supérieurs par des gens qui leur sont inférieurs. Tiens, c’est curieux, ça. En général, dans tout examen, on est noté par des gens qui, précisément, sont supérieurs éventuellement pour les plus hauts niveaux, considérant qu’il ne peut plus y avoir de supérieurs, ce sont des égaux (on ne peut être jugé que par ses pairs). Mais là, non. Qui va juger de la qualité de tel ou tel chanteur ? Précisément ceux qui n’en ont pas la qualification. Réfléchissons une seconde.

Et si, pour nommer un médecin ou un ingénieur en aéronautique on faisait pareil ? Bah oui, et si on demandait aux gens de choisir leur médecin dans la foule ? Ils choisiraient celui ci parce qu’il est jeune et beau et qu’il a un bon bagout. Même chose en aéronautique… Je ne suis pas très sûr que les gens monteraient en confiance dans les avions. En musique, en l’occurrence, c’est ce qu’on fait. Les gens votent et deviennent des juges qui sont inférieurs n’ayant eux-mêmes aucune formation ni aucun critère de jugement. On en arrive ainsi à redécouvrir qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.

Je rappellerai au passage que les Beethoven, Bach, Véronèse, Rubens, Goethe, Shakespeare n’ont jamais été élus par personne. L’art n’est pas une chose démocratique.

Concluons, sont-ils mauvais ? Eh bien non. Ils sont supérieurs à la moyenne de la population. C’est la bonne moitié et même le meilleur quart. Donc, sont-ils mauvais ? Statistiquement, non.

Alors, et pour généraliser, on va pouvoir et devoir verbaliser la réponse autrement.

Selon que l’on va envisager la qualité en fonction de ce qui est faisable, c’est à dire en valeur absolue ou selon ce que font les autres donc en valeur relative, on a deux réponses. En valeur absolue, ils sont assez nullards et en valeur relative, ils sont très remarquables.

Redisons-le, au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.

Alors, que peut-on tirer de cet état de fait ?

Je crois, beaucoup d’inquiétude et de tristesse.

Je ne sais pas trop par quel bout attaquer mon raisonnement.

Souvenons-nous du combat mené (dans le théâtre) par Jean Villars au sortir de la deuxième guerre mondiale. Il pensait et il a prouvé que les plus grandes œuvres de la pensée mondiale étaient à la portée des « masses populaires ». Grâce à différents moyens relativement simples, il a permis aux gens des quartiers, des banlieues, des villages de découvrir Ibsen, Calderon ou Brecht. Cela a fonctionné mais, c’était subversif. 

Vous vous rendez compte ! Il ne faut pas donner au « peuple » des arguments intellectuels qu’il risquerait d’utiliser. Non, le théâtre pour les petites gens, il faut que ce soit du théâtre de boulevard de préférence dans un milieu petit bourgeois et légèrement égrillard.

Dans le même temps, la technologie progressant, la radio s’est généralisée et démocratisée. La radio se généralisant avec des chaînes privées commerciales, on a vu le déferlement de la publicité. 

Que souhaite le publicitaire ? Que le plus de monde possible reçoive son clip. Pour cela, il se fait une concurrence entre les chaînes. Il faut avoir le plus d’auditeurs possible et pour ce faire, on utilisera tout son géni pour inventer les thèmes les plus racoleurs et les plus démagogiques possible. Le média n’a pas pour mission de diffuser des émissions de quoi que ce soit, mais de vendre de la lessive ou des assurances. On va donc assister à une escalade dans le populisme. Ce qui semblait monstrueusement débilitant à une époque étant digéré, pour emporter un nouveau marché, il va falloir trouver encore plus provocateur dans une exhibition de misérabilisme ostentatoire. La publicité ne visant pas les couches de la société les plus évoluées parce que les moins réceptives, on flatte les foules les plus sensibles que l’on entraîne vers les profondeurs de l’inculture et du mépris.

Et puis, il y a eu la télévision. Elle a bien sûr suivi le même chemin. Il est à noter que pendant ses balbutiements, elle était nationale et sans publicité. A cette époque, au même titre qu’elle affectait un certain nombre de programmes culturel (pas forcément emmerdants) elle était capable de retransmettre, sans oublier les émissions de variétés et de musique légère, plusieurs grands concerts symphoniques par mois à une heure de grande écoute (il faut reconnaître qu’il n’y en avait pas d’autres). Il est tout de même ahurissant qu’avec plus de chaînes et plus d’heures d’émission, on en arrive à produire moins de ce genre de programmes.

Il est de bon ton de répéter et d’exposer comme une vérité première que « culturel » est synonyme d’ « ennuyeux ». Ceci est à mon avis pernicieux, pervers et parfaitement réactionnaire. Une chose peut être à la fois constructive et passionnante. Il y avait un pionnier de la télévision (je ne sais plus qui) qui disait : Pour qu’une émission soit appréciée, il ne faut pas donner aux téléspectateurs ce qu’ils aiment, mais ce qu’ils sont capables d’aimer.

Je sais, on va me dire que je suis de mauvaise foi parce qu’il y a des chaînes spécialisées ou bien des retransmissions à deux heures du matin. Et bien, c’est justement contre cela que je m’insurge. D’abord parce que ces chaînes spécialisées ne sont pas d’un accès immédiat et puis, cela ressemble trop  à la liberté d’être un Indien à condition d’accepter de vivre enfermé dans une réserve misérable. Une autre image aussi me vient à l’esprit ; à une époque, des gens avaient le droit d’être juifs, mais dans les ghettos avec ce qu’on sait qu’il en est advenu. Ajoutons qu’il est surprenant qu’une chaîne qui se dit généraliste refuse absolument d’avoir une vision générale de la musique. 

Si on résume, en constatant que les télévisions, liées aux contraintes idéologiques (un citoyen cultivé risque de devenir subversif) et financières (la télé est là pour vendre des bagnoles et des produits de beauté) on comprend que ces deux raisons principales entraînent l’audiovisuel, avec des trésors de technicité et de savoir faire, avec tout ce que ce mot présente de péjoratif, vers un triomphe de la médiocrité

Avant d’en terminer parce que, de toutes façons, il y aurait encore à dire sur la chose, je voudrais marquer ma sympathie envers les participants à ces jeux. Ils n’en sont pas les coupables, mais les premières victimes. Parfois, en en entendant certains qui auraient de réelles dispositions naturelles, il me vient à penser que ce ne serait pas mal s’ils pouvaient apprendre un peu à chanter. Pour eux, j’ai souvent une réelle compassion.

Egalement, je suis désolé de voir que des gens qui, par ailleurs font montre d’un peu de culture générale se laissent emprisonner par une telle entreprise de destruction, de déshumanisation et d’obscurantisme.

Je me posais précédemment la question

Alors, que peut-on tirer de cet état de fait ?

Et je me répondais :

Je crois, beaucoup d’inquiétude et de tristesse.

Effectivement, si l’inquiétude n’incitait pas à serrer les poings et à hurler, la tristesse conduirait à vomir et à pleurer.

 

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