Le capitalisme libéral est-il le meilleur système socio économique possible ?

 

« Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes » avait coutume de dire le Docteur Pangloss dans le « Candide » de Voltaire. 

Moyennant quoi, Voltaire, dans les quelques dizaines de pages du même conte, s’applique à montrer combien cette affirmation est absurde. Si Voltaire vivait de nos jours, il est vraisemblable qu’il pourrait réécrire « Candide » avec notre situation actuelle. Il le pourrait avec d’autant plus de pertinence que nous sommes entourés d’un nombre impressionnant de Docteur Pangloss qui continuent d’affirmer que nous vivons dans le monde socio-économique le meilleur que l’on puisse imaginer. Tout continue d’être pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les spoliations, les persécutions, les massacres, les famines, les misères, c’est ce qu’il y a de mieux. Si, si ! On ne peut pas imaginer d’organisation plus lumineuse et plus humaniste.

Le mécanisme de base qui anime l’organisation sociale de type capitaliste : c’est le profit. Je trouve un profit à agir de telle façon, alors, je ne m’en prive pas. Inversement, je ne trouve aucun profit à cette activité, donc, je m’en abstiens. Ceci est d’un grand bon sens. Disons même que c’est le fonctionnement le plus normal et le plus élémentaire que l’on puisse imaginer. Cela présente tout de même rapidement un inconvénient majeur : on en arrive très vite à la mise en vigueur de la loi du plus fort. Vu que tu n’es pas très persuadé, je te donne un exemple. Sur un arbre, il ne reste qu’une seule pomme. J’ai envie d’en faire mon profit, mais il se trouve que toi aussi. Comme la nature dans sa grande injustice m’a bâti beaucoup plus costaud que toi, je décide que mon profit est préférable au tien. Je prends la pomme. Et si tu essaies de t’y opposer, par-dessus le marché, je te flanque une raclée. 

Non mais ! Par la suite, comme j’ai constaté que les pommes sont pour moi d’un bon profit, comme je suis toujours le plus costaud, je te les fais cultiver et je te donne en échange juste ce qu’il te faut pour que tu survives et que tu te reproduises comme une simple bête dans une étable.

Comme tu es très pertinent, tu me demandes : Hé ! Et il est où le capital, la dedans ? Bah justement, c’est parce que au fil des millénaires j’ai accumulé le capital que je suis le plus costaud. Il faut vraiment tout lui expliquer à celui là.

Mais dans le fond, je n’ai pas très envie de tout lui expliquer. Parce que si je lui explique tout, il va se rendre compte à quel point la situation est inique. Il va se rendre compte que je ne bâtis ma puissance qu’en exploitant abusivement sa force de travail essentiellement pour mon profit personnel. Alors, je lui raconte des calembredaines. Je lui dis qu’un propriétaire de pommiers agit par altruisme pour fournir des pommes à tout le monde. Hé, je ne vais tout de même pas lui avouer que je fais cultiver des pommes exclusivement pour augmenter mon capital et donc ma puissance personnelle au détriment du bien être de lui et de ses semblables. Je lui fais croire qu’un banquier à pour mission de financer l’industrie et donc de permettre de créer une économie florissante de laquelle tout un chacun peut jouir sans retenue. Il serait très absurde de me mettre à lui révéler qu’un banquier n’a pour seule mission que d’accumuler des profits financiers qu’il distribuera à ses actionnaires sous forme de dividendes.

Quand je réfléchis au capitalisme, il y a plusieurs choses qui me surprennent toujours.

Tout le monde connait nombre de gens qui, dans la discussion se complaisent à constater que le système capitaliste est la cause de tous leurs maux. Mais, les mêmes, lors d’élections, quel qu’en soit le niveau, votent pour des représentants qui, n’envisagent absolument pas de changer quoi que ce soit de façon fondamentale. Le plus souvent, ces représentants sont, eux même, des zélateurs du système en place. Dans le meilleur des cas, ces mêmes représentants aimeraient replâtrer la chose. En effet, on entend souvent des candidats qui annoncent des choses mirifiques. On travaillera beaucoup pour gagner beaucoup. Le capitalisme aura un visage humain. Ah bon ? Pourquoi ? Il n’est pas humain le capitalisme ? Mais c’est absurde, tout ça ! Le plus extraordinaire, c’est que je pense que ces braves candidats sont effectivement sincères. Ils rêvent de moraliser le capitalisme. C’est là que c’est incohérent. C’est le vieux fantasme Saint Simonien du patron qui veille sur le bien être et la culture de ses salariés. Ce n’est pas une question de morale, c’est une question de nature. C’est comme si on voulait moraliser les lions pour qu’ils deviennent végétariens et qu’ils arrêtent de manger des gazelles. Vous l’imaginez, vous, le grand directeur d’une multinationale qui dirait : bon, j’arrête de verser des dividendes pour mieux rétribuer mes salariés. Vous croyez qu’il resterait longtemps en place ?

Cette croyance en une possible moralisation du capitalisme revient à oublier les actionnaires. Vous remarquerez que je ne fais pas allusion au patron d’une petite entreprise où il n’y a pas d’actionnaires ou extrêmement peu. Non, je parle des grands trusts internationaux ou nationaux. Je vous rappelle quand même qu’une grande entreprise capitaliste a, pour mission première et unique, de produire des dividendes. Pour produire un maximum de dividendes, il faut maximiser les prix de vente et minimiser les prix de revient. Or, je ne voudrais faire de la peine à personne, mais il me semble quand même que dans le prix de revient, le salaire des employés et leurs avantages sociaux entrent pour une large part. En fait, il faudrait supprimer les actionnaires. C’est un peu à ça que je pense, mais vous verrez plus loin, dans un autre chapitre, que c’est un peu plus compliqué que ça. Je vous le disais précédemment, une entreprise capitaliste n’a pas de moteur humaniste. Elle ne produit pas des chaussettes pour que les gens n’aient plus froid aux pieds. Elle ne produit pas des chaussettes pour que les employés aient du travail. Elle produit des chaussettes pour dégager du profit, pour distribuer des dividendes. L’économie capitaliste est basée sur la loi du profit.

Il y a une deuxième chose étonnante, c’est la notion d’état. Je dis état dans le sens de gouvernement. Il ne peut pas y avoir de système capitaliste sans gouvernement capitaliste. C’est amusant, du reste, même avec l’ambigüité du mot « état », les gens ne s’en rendent pas compte. En effet, l’état, cela veut dire le pays, mais aussi le gouvernement. On dit le mot état indifféremment pour parler d’un pays (les différents états de l’union européenne)  ou pour parler du gouvernement (ça, c’est le rôle de l’état). Et bien, même avec ça, les gens ne réalisent pas que pour qu’un état (le pays) ait un système capitaliste, il faut, et il suffit que l’état (le gouvernement) soit capitaliste. Je vous rappelle quand même (au cas où vous auriez oublié) que l’état est élu par les citoyens. Donc, les citoyens, qui récriminent contre le système capitaliste, ce sont, tout de même, eux qui l’ont élu. Je vous rappelle au passage cet adage qui dit que « les peuples ont toujours les gouvernements qu’ils méritent ».

Vous ne voulez pas me croire que l’état est strictement capitaliste, c'est-à-dire à la solde du système capitaliste ? Alors, je vais vous donner trois exemples.

Il y a une situation de crise. Il faut relancer l’économie. A qui donne-t-on de l’argent ? Aux grands systèmes financiers ou au peuple ?

Toujours en situation de crise, il faut faire des économies. A qui fait-on supporter le poids de l’austérité ? Aux grands magnats de l’industrie et des banques ou au peuple ?

Dans une entreprise, il y a une situation de conflit. Les salariés se mettent en grève : Débrayages, banderoles, manifestations… C’est vrai qu’il y a trouble de l’ordre public. C’est vrai qu’il faut résoudre ce trouble de l’ordre public. Mais quand deux types se battent dans un bar, en général, on les sépare en utilisant la force. S’il le faut, en utilisant la force contre les deux. Or, dans le cas de notre entreprise en grève, contre qui emploie-ton systématiquement la force ? Contre le patronat ou contre les salariés ?

La troisième chose qui me surprend, c’est que les gens ne réalisent pas la situation idéologique.

Il se trouve que les idées dominantes, dans une société, sont toujours celles de la caste dominante. Je m’explique avec quelques exemples. 

Dans les domaines coloniaux, les colonisateurs ont toujours cherché à imposer leurs habitudes, leurs coutumes, leurs lois, leurs visions du monde, leurs religions, leurs philosophies. Pour les peuples conquis, vouloir résister a souvent consisté à tenter de sauvegarder leurs habitudes ancestrales. Accédant à l’indépendance, ils ont espéré retrouver leur passé, leur histoire et leur traditions plus ou moins oubliés. Les idées dominantes, je veux dire les idées officiellement reconnues étaient celles du colonisateur. Attention, je ne dis pas qu’il n’y avait pas de rebelles. Mais justement, ils étaient considérés comme des rebelles, comme des asociaux et pourchassés comme tels. L’immense majorité, entraînée par les notables, adoptait les usages et les modes de pensée des occupants, c'est-à-dire de la caste dirigeante.

Dans le même ordre d’idée, dans l’Athènes antique, la vision du monde était celle de la société esclavagiste. Platon, qui à l’époque passait pour un homme de progrès, éprouvait un profond mépris pour les esclaves. La caste dominante étant esclavagiste, la pensée dominante était esclavagiste. Au même titre, pendant toute l’époque féodale, les pensées ne pouvaient qu’être que celles justifiant la féodalité. Lorsqu’à la fin du dix huitième siècle, en France, la haute bourgeoisie a réussi à imposer les siennes, cela à conduit à la révolution de 1789. Les idées dominantes on changé parce que la caste dominante avait changé.

Il se trouve que nous vivons dans une société dominée par la haute finance. Il est donc normal que les idées dominantes soient celles qui justifient le dictat du pouvoir de l’argent.

Nous ne nous en rendons pas compte, mais nous sommes imprégnés de cette pensée dominante. Malgré nous, et le plus souvent, à notre insu, nous réfléchissons en fonction de cette pensée. Il va de soi, bien sûr, que si tu sors un instant de cette vision du monde, même par hasard et par inadvertance, il est normal qu’on te rigole au nez avec bienveillance et paternalisme en te traitant de gentil utopiste.

Bon, je sais. Une fois encore, vous ne me croyez pas. Remarquez, vous avez raison de ne pas me croire sur parole. C’est justement le reproche que je fais à mes contemporains de toujours croire tout sur parole sans jamais rien vérifier. Alors, pour une fois que quelqu’un est circonspect sur un dire tombé d’on ne sait où… Encore que… je crains que vous ne me croyiez pas sur parole parce que vous croyez sur parole la parole officielle : Celle du consensus, celle qui est reconnue, celle qui est bien vue, celle que l’on vous a inculquée depuis votre enfance, celle qui n’a pas besoin d’être mise en doute puisque c’est un catéchisme.

Je vous suggère, dans votre analyse des évènements de toujours vous poser une seule question dichotomique. Devant une situation ou une décision quelconque, demandez-vous seulement à qui profite la chose. Est-ce au bénéfice des détenteurs du grand capital ou au bénéfice du peuple ? Vous savez, un peu comme dans les romans policiers où l’on se demande à qui profite le crime.

Et là, comme à l’accoutumé, il faut éclairer votre lanterne, Vous pourriez faire des efforts, quand même ! Mettez-y un peu du vôtre ! Bon, tant pis, il va falloir encore que je vous donne des exemples.

Regardons simplement quelques grands volets de la vie du pays.

D’abord, un sujet qui fâche souvent : La défense nationale. On nous explique qu’il faut avoir une armée de mercenaires capable de montrer, sur des terres lointaines l’excellence du matériel « made in France » afin d’augmenter le carnet de commandes et donc les profits des marchands de canons français. Comme c’est curieux, ça ! Moi, je croyais que la défense nationale avait pour mission, dans l’intérêt de la population, de permettre aux citoyens de se protéger contre une éventuelle agression militaire venue d’un voisin belliqueux. Je ne sais pas, moi : Andorre ou Monaco ou le Luxembourg.

L’éducation nationale. Il lui est donné pour but de fabriquer des techniciens parfaitement adaptés aux besoins de l’industrie : Des exécutants bien serviles, quoi, un troupeau bien zélé qui tire gentiment la charrue sans trop chercher à comprendre. C’est l’intérêt de qui, ça ? De la population ou du grand capital ? Parce que moi, dans ma candeur naïve, j’aurais pensé que l’éducation devrait former des hommes libres, instruits et cultivés. Mais, que voulez-vous ? Il est tellement plus facile de tromper, d’exploiter et de spolier des gens ignorants et incultes. La tentation était vraiment trop grande.

Et la santé ? On voit régulièrement la fermeture d’hôpitaux ou de maternité au nom de leur non rentabilité. Ah bon ? Une maternité doit être rentable ? C'est-à-dire rapporter du profit ? Je dois vraiment avoir un esprit tordu parce que une nouvelle fois, j’aurais cru que le projet était de procurer une bonne santé à la population. Mais j’ai du me tromper. Le but est d’enrichir l’industrie pharmaceutique et les fabricants de matériel médical. La santé des gens, c’est parfaitement secondaire.

Je vous fais grâce de la justice, de la police et de l’inénarrable société de consommation. Si, si ! Vous n’êtes pas là pour vivre confortablement et agréablement. Vous êtes là pour consommer, c'est-à-dire enrichir les possesseurs de l’industrie de consommation.

Vous voyez quand je vous dis que les idées dominantes sont celles de la caste au pouvoir, celle qui possède les clés du système socio-économique. Le plus drôle, c’est que disant ceci, j’ai, en plus, l’impression d’être en dessous de la réalité. Je suis persuadé que si l’on voulait se donner la peine d’y réfléchir un peu, on trouverait une multitude de cas ou le problème est pris à l’envers. On trouverait des situations ou on sert l’intérêt du grand capital et pas celui de la population.

C’est précisément contre cet état de fait que je veux apporter ma contribution.

Commentaires: 9
  • #9

    Mezzour (lundi, 21 août 2023 16:53)

    Une bonne description du phénomène et du système
    Mais, que proposez vous pour le changer? Avez vous une vision ??? Merci

  • #8

    Zyriab (mercredi, 06 novembre 2019 16:07)

    Actuellement le néolibéralisme a inventé un autre mensonge pour perpétuer le colonialisme Les Peuples du Tiers monde ne doivent plus posséder une énergie "Carbonée" Mais en même temps il leur est strictement interdit d'avoir Accès à l'énergie Atomique Le Brésil brûle sa forêt les français le lui reproche mais en même temps lui refuse l’accès à l'énergie Atomique L'Iran et la Corée ont des velléités de développer par leur propre moyens l'énergie Nucléaire Scandale ils sont mis à l'index Comment osent ils prétendre à cette technologie Alors que personne n'ose condamner Israël qui la maîtrise la possède et la pratique Les Peuples sont encore sous la domination des médias main stream

  • #7

    Bal Pierre (vendredi, 18 janvier 2019 22:28)

    Une économie prospère rend les gens prospères selon Adam Smith, chantre du capitalisme. Mais à quel prix, au juste ? Napoléon a rétabli l'esclavage en 1802 pour des raisons économiques ... Les capitalistes modernes pensent que la semaine des 35 heures, la retraite à 60 ans sont des catastrophes économiques. Ils sont près d'ajouter : la sécurité sociale, les congés payés, les retraites... Et l'abolition de l'esclavage !!! Il est vrai que chez Amazon, on n'en est pas loin. Le néo-esclavagisme pour leurs salariés... Et il n'y a pas qu'Amazon ! Toutes les entreprises vont se jeter dans les brèches économiques... Depuis que le danger communiste n'est plus là, le champ est libre ! Et ça ne fait que commencer. Et oui, mon pauvre ami, les yachts, les starlettes, les résidences secondaires, les voitures de luxe et bientôt les fusées pour la lune... coûtent cher !

  • #6

    Bruno Marchal (mercredi, 02 janvier 2019 14:37)

    Personnellement je doute que le problème soit du au capitalisme ou à l'économie de marché. Le capitalisme est un jeu où tout le monde gagne, mais uniquement si certaines conditions sont remplies, comme la séparation réelle des différents pouvoirs, et la condamnation et pénalisation de l'argent bats sur des mensonges. Le problème actuel n'est pas le libre -marché, mais son inexistence due aux mensonges systématique des grandes entreprises, y compris l'état, au moyen de la prohibition, qui met des criminels au pouvoir. J'avais évalué à 79% la partie de la valeur de globale de la monnaie batte sur du mensonge et de la propagande. Le capitalisme, décemment régulé, n'est pas le problème, mais plutôt la solution. On n'en est loin hélas. En fait on vit à l'aire du mensonge et de la mahonneté. C'est cela le problème. On ne fait plus la différence entre l'argent honnête et la monnaie basée sur le vol. Et du coup la séparation des pouvoirs s'érodent, et la démocratie est bien malade. La solution? Dire la vérité au gens, investir dans l'éducation pour les aider à la chercher. Je suis contre la légalisation des drogues, car je pense qu'il ne s'agit que de médicaments dont le danger vient uniquement de la prohibition qui les rend accessible à tous les coins de rue, en offrant leur marché aux criminels. Je suis pour un procès Nuremberg de l'industrie pharmaceutique et des ses alliés (l'industrie des armes, l'industrie de l'alcool et du tabac, la scientologie, etc.). Il n'y aura pas de politique digne de ce nom tant que le prohibitionnisme est toléré. Il est la mère de tous les mensonges en politique actuel.

  • #5

    Bal (dimanche, 25 novembre 2018 15:35)

    Pourquoi parler de libéralisme économique ?
    Parce que libéralisme et formé sur le mot liberté. C'est une astuce du capitalisme sauvage pour faire croire que nous vivons dans " le meilleur des mondes possibles". Laurence Parisot affirmait que la retraite à 60 ans et les 35 heures étaient une catastrophe économique. Elle aurait pu ajouter : les congés payés et, en poussant un peu plus loin : l'esclavage. C'est tellement vrai que, Napoléon a rétabli l'esclavage "pour des raisons économiques". Laurence Parisot fonctionne sur la même logique. Et le monde "économique" aussi.
    Il est vrai qu'actuellement, l'esclavage existe encore, et peut-être pire qu'avant dans certains domaines. Les salariés d'Amazon par exemple qui sont exténués et qui mourront avant l'âge. Et ce n'est qu'un exemple parmi des milliers. On ne va quand même pas à brûler des esclaves dans des amphores, comme Néron, mais la compétition qui pousse les plus faibles psychologiquement au suicide aboutit à un résultat sensiblement semblable. Tout est devenu plus subtil, mais le résultat reste le même, et peut-être encore pire. Grâce au mot "libéralisme", le capitalisme sauvage nous pousse pourtant à dire : "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possible". Ainsi soit-il....

  • #4

    brun (mardi, 01 mai 2018 08:55)

    Notre ignorance est si grande et notre confiance en nous-mêmes si faible que nous, moutons façonnés par le système scolaire , suivons aveuglément les ordres des loups de la finance que nous avons mis en place pour notre bien et qui n'agissent que pour leurs profits... Belle démonstration comme toujours.

  • #3

    Sierra Mike (jeudi, 30 novembre 2017 09:44)

    Excellent !
    Notre capitalisme ressemble de plus en plus au fascisme.

  • #2

    Marie-Claude (mardi, 10 octobre 2017 17:25)

    il n'y a rien à rajouter ... gageons que les électeurs en prendront conscience à l'avenir ...
    amitié .

  • #1

    Yann Eshwan (lundi, 10 octobre 2016 18:23)

    Vous faites si bien votre part.

Télécharger
046 Le capitalisme libéral est.docx
Document Microsoft Word 128.8 KB