Tristesse mollesse mangeant des bonbons,

Jeunesse s'affaisse tout son compte est bon.

Patine gamine s'il se fait bien tard,

Mutine coquine ton œil est gaillard.

Sorti de la poêle le poisson s'enfuit;

Les plis de la malle sont au chat qu'on cuit.

L'alarme des larmes nous donne à nouveau

Les armes de charme que ton cœur nous vaut.

Falaises fichaises un rien ennuyé,

Fadaises des chaises qu'il faut essuyer.

Galoches bamboches bruit des alentours,

La cloche qui pioche se rit des atours.

On fleure puis pleure le rêve débusque

Demeure qu'effleure le cri des mollusques.

Liez et triez et qu'importe l'effort,

Priez et fuyez et que vienne la mort.

Tu chantes tu hantes l'esprit du voyou

Qu'enfantent les sentes remplies de cailloux.

Là coule et déroule la pierre inondée.

La foule qui croule viendra nous monder.

                                                                 25/06/97

                                                                                                                                              

Commentaires: 0
Télécharger
07 Tristesse mollesse mangeant des bonbo
Document Microsoft Word 10.7 KB