Les orgues des forêts

Grondent de fût en fût.

Cuivres trop grands,

Elles débordent et abolissent

Les murs des cathédrales

Et rejoignent le cri

Qu’au soleil despotique

Je dédie: aveugle,

En clameur éblouie par la nuit.

Crissement de l’univers,

Chant des étoiles, étalé,

Depuis que les galaxies, de lieu en lieu,

Fuient,

Se cachant dans des temps

Plus anciens;

Avenir plus lointain,

Je te sublime d’aujourd’hui.

                                                                                                    16/10/97

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