Ô ! Toi, Lumière des lumières,

Parfum de l'âme familière,

Secours affranchi du passé

Et du malheur cadenassé,

 

Ecoute en mon chant ma prière ;

Ouvre sur mes yeux ta paupière

Et lis-y le courage amassé

Puisé dans le cri fracassé.

 

Laisse jeter ma poussière

Et ma tristesse coutumière.

Loin de mon rêve harassé,

Mon vieux regret sera chassé.

 

Permets-moi, onde printanière,

De m'envoler de mes ornières,

D'échapper au couloir glacé

Hors du chemin trop mal tracé.

 

Accorde-moi, fleur singulière,

De t'admirer à ma manière

Et mon élan, sans se lasser,

Ne pourra jamais s'effacer,

 

                                       19/10/96

 

 

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