En scintillement ébloui,

La mer reflète son calme.

Les îles en découpes fines,

Couleur indécise de pâleur sombre,

Allumant un proche lointain

De contre jour attirant

Et des mystères réinventés.

 

L’air de souple lassitude

Accorde aux arbres le vertige

De leur statisme en plénitude.

 

            Les sons de la vie,

Mêlés en rumeur imprégnante,

Se cachent, posées de puissance paisible.

Le grondement diffus s’épanouit

                        Discret

Sous un profond repos.

 

La chaleur du printemps

Provoque l’antique mémoire

Ou le souvenir d’horizons éveillés.

 

L’eau qui éteint le sillon des étraves

Garde imprégné leur contact lascif.

Le confin est perdu en vapeurs indécises

            Se hissant jusqu’au ciel

            Où le soleil confiant

Jette sans fin aux vibrations liquides

Les éclats de diamant et de sérénité.

 

                                               Marseille le 01 05 00

 

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