Les hommes prosternés, adorant des idoles,

Instrumentalisés par des gourous trompeurs,

Rampent perclus d'effroi de misère et de peur.

Ils croient servir les dieux, mais c'est eux qu'on immole.

 

Les tyrans assoiffés d'écrasante gloriole

Subviennent aux besoins des marchants de stupeur.

Ils affectent de croire, en un élan dupeur,

En faisant vénérer leurs fates farandoles.

 

Le sabre pour garder sans fin son ardillon

Doit promouvoir, avec respect, le goupillon.

Chacun tient de l'autre ses folles festoyances.

 

Régner exige d'obscurantistes transports.

Si le despote, assis sur d'ineptes croyances,

Disparaît, les sectes n'auront plus de support.

 

                              Jean Durier-Le Roux

                              25 06 2015

Commentaires: 1
  • #1

    Gérard Prothais (vendredi, 17 juin 2016 17:02)

    Étrange! J'aime ce qui est étrange... Je reçois votre message, alors que j'essaie d'écrire et de ré-écrire cette ébauche ci-dessous. Quand je dis "étrange", je ne parle pas de votre texte mais de la situation que vous nommée : "juste pour essayer".

    Lambeaux de vie arrachés
    A l’incrédulité
    De quelques sages souffreteux
    Affaiblis
    Par une morale erronée
    Éreintée
    Morale morte.
    L’amour appartient à ceux qui donnent
    Ils sont naïfs et beaux
    Propres
    Sobres
    De la tête au cœur
    La tendresse est leur arme
    Tendresse
    Ce peu de mots dit
    Ce chuchotis pour un enfant
    Le temps est leur berceau
    Aujourd’hui nouveaux nés
    Demain
    Ils seront mille échos...

    Je ne suis pas certain de l'aimer mon texte. Vous serez peut-être le seul à le lire... Il lui pend sous le nez de finir à la corbeille informatique...
    Je cherche. Mais votre texte tombe pile. Je n'ai pas et de loin la tournure de vos strophes. J'improvise..
    J'apprécie votre texte. La philosophie aussi, pour ce que j'en comprends... C'est à dire, peu de chose, malheureusement... Cordialement.

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